En cas de malaise du patient
Comment réagir afin de l’aider à retrouver rapidement son état normal ?

Lors d’un prélèvement sanguin, le patient peut-être sujet à un malaise. Il peut alors devenir pâle, être pris de sueurs, sa vue peut se troubler et il est possible que s’en suive une perte de connaissance brève. Ces symptômes sont souvent liés à l’angoisse et/ou au jeûne.

Le malaise vagal ou vasovagal

Ce malaise résulte d’une stimulation trop forte du nerf vagal ou pneumogastrique, ce qui provoque un ralentissement du rythme cardiaque lors de stress, de douleurs ou de confinement. Bien que ce malaise s’accompagne de signes “inquiétants” (sueurs, bouffées de chaleur, voire perte de connaissance) c’est un malaise sans gravité qui disparait en allongeant le patient.

L’hypoglycémie

Elle résulte d’une concentration en sucre dans le sang anormalement basse.

Conduite à tenir face à ces malaises :

  • Garder votre calme et retirer l’aiguille
  • Comprimer le site de ponction avec un coton
  • Allonger le patient et surélever ses jambes
  • Supprimer toutes causes de compression (col, cravate, foulard, ceinture…)
  • Stimuler le patient en lui parlant et le faire respirer calmement
  • Lui donner éventuellement de l’eau et du sucre
  • Lorsque le patient se sent mieux et « reprend ses esprits », le faire relever en 2 temps : assis puis debout et prendre sa tension si possible
  • L’hypotension orthostatique a lieu après un lever brutal. Faire rassoir le patient le temps que le phénomène se passe.

La crise d’épilepsie

Elle peut se manifester par des convulsions, une perte de connaissance ou simplement par un état de confusion.

Conduite à tenir face à ce malaise

Prévenir tout risque de blessure et de chute et appeler le 15.

La crise de spasmophilie

Elle est déclenchée en cas de stress : hyperventilation, engourdissement, picotements aux extrémités des membres et dans la région thoracique, suivie parfois de crise de tétanie.

Conduite à tenir face à ce malaise

Calmer le patient, le rassurer et le faire respirer calmement.

Dans tous les cas

Il faudra prévenir le biologiste du laboratoire de l’incident qui s’est produit. Conseiller au patient d’en parler à son médecin, à l’occasion.