ImmunoProfils : de quoi s'agit-il ?
Les bilans immunoProfils sont une gamme d’analyses destinée à une exploration détaillée du système immunitaire

Les examens de la gamme immunoProfil ont pour but, selon le tableau clinique, d’évaluer  le système immunitaire des patients en fatigue chronique, en hyperactivité ou en baisse immunitaire et de catégoriser la réaction impliquée (auto-immunité, agression virale, agression bactérienne) responsable du dérèglement immunitaire. Ils permettent aussi des investigations approfondies des maladies vectorielles à tiques (MVT), comme l’infection de Lyme.

Les analyses sont réalisées sur la plateforme technologique du Centre de biologie médicale Saint-Roch à Nice. Ces examens sont prescrits par des médecins spécialistes de ce type d’investigations et ils nécessitent l’utilisation d’un matériel de prélèvement spécifique contenu dans un coffret appelé immunoBox.

Les modalités pratiques pour les médecins et les patients sont expliquées dans l’espace immunoProfils :

Les ImmunoProfils en détails
Quelles sont les circonstances de prescription des immunoProfils ?

L’étude du profil immunitaire et inflammatoire d’un patient n’a d’intérêt que dans certains cas précis de fatigue chronique, d’infections à répétitions, d’atteintes diverses non élucidées.

Elle nécessite tout d’abord une étude des signes cliniques et du terrain, lors du dialogue avec le patient, menée par un médecin spécialiste de ce type d’investigations. Le laboratoire SYNLAB-BARLA collabore avec ces médecins répartis sur tout le territoire français et belge. Les ImmunoProfils permettent aussi de repérer l’hyperactivité immunitaire lors des situations d’auto-immunité, voire même avant l’apparition des maladies chroniques qu’elles provoquent sur le long terme. Les immunopProfils renseignent sur les déficiences immunitaires lors des agressions virales au long cours et contribuent au diagnostic de l’infection de Lyme, dans les phases tardives disséminées, si difficile à établir.

Le patient peut commander l’immunoBox directement via le eshop du laboratoire SYNLAB-BARLA comme indiqué ci-dessus, onglet patient. Le prélèvement peut être réalisé par un(e) infirmier (e) ou par un laboratoire de proximité. Le coffret contient un formulaire de renseignements clinico-biologiques à compléter, un consentement à signer et une notice de recommandations pour le prélèvement et l’expédition au laboratoire SYNLAB_BARLA.

L’immunité est le mécanisme de défense de l’organisme face aux agents infectieux

Le système immunitaire est évolutif

A la naissance le système immunitaire est intact, puis entre 2 et 5 ans il commence à se développer au gré des “rencontres” infectieuses, de manière plus ou moins silencieuse. Les circonstances qui stimulent le système immunitaire de manière normale sont l’exposition aux virus, aux bactéries et aux parasites. Mais au fil de la vie, dans certaines circonstances, celui-ci peut se “dérégler”, devenant, selon les cas, déficient, excessif ou stimulé à tort. Les facteurs déclenchant un dérèglement peuvent être : une forte agression infectieuse, une réaction allergique, l’exposition à un agent chimique ou physique ou d’autres conditions environnementales impactantes. Certaines infections chroniques non résolues, des inflammations chroniques, certains cancers et les maladies auto-immunes sont des conséquences notamment d’un déséquilibre immunitaire.

Quels sont les élèments étudiés par les ImmunoProfils ?

Les éléments analysés dans les ImmunoProfils sont ceux qui participent aux différentes phases de l’activation du système immunitaire. Ainsi, afin de dresser un tableau du “profil immunitaire” du patient, le médecin prescrira, selon les cas, des analyses impliquées dans l’une ou plusieurs de ces phases :

Les protéines de l’inflammation

Conjointement à la réponse immunitaire, un ensemble de mécanismes physico-chimiques se déclenchent pour contribuer à la lutte contre l’agent étranger. L’inflammation est l’ensemble de ces phénomènes visant à :

  • la dilatation des vaisseaux sanguins,
  • l’augmentation de la perméabilité vasculaire
  • favoriser les interactions entre les globules blancs lors de la réponse immunitaire
  • éliminer les cellules mortes et les toxines issues du “combat”.

Certaines de ces protéines comme le fibrinogène, la CRP, l’haptoglobine, l’orosomucoïde, la céruloplasmine augmentent en situation inflammatoire. D’autres diminuent comme l’albumine, la préalbumine. Ces molécules sont dosées par techniques immuno-enzymologiques.

On peut les quantifier individuellement ou en établir des profils par comparaison les unes aux autres comme avec les électrophorèses des protéines.

La présence et la quantité d’agent infectieux circulant dans l’organisme.

Les techniques de PCR permettent de quantifier l’ARN ou l’ADN de l’agent infectieux responsable de maladie.

Les phénomènes d’auto-immunité

L’auto-immunité s’explore par la recherche des auto-anticorps circulants dans le sang du patient.

L’immunité cellulaire

Pendant la réponse immunitaire cellulaire, les lymphocytes interviennent successivzement et réagissent entres eux :

  • les cellules NK (de l’anglais natural killer, tueur naturel), apparentées aux lymphocytes T sont aussi douées d’une activité cytotoxique naturelle, qu’elles exercent de façon spontanée pour détruire des cellules infectées par des virus ou des cellules cancéreuses. Leurs propriétés peuvent être augmentées par des interleukines sécrétées par les lymphocytes T.
  • les lymphocytes T helper ou CD4 aident les lymphocytes B dans leur fonction en sécrétant des substances immunologiquement actives (cytokines, interleukines)
  • les lymphocytes T CD8 comprennent deux catégories : les cytotoxiques  vont tuer les cellules étrangères cancéreuses ou celles infectées par un virus et les suppresseurs vont contrôler les réponses immunitaires.

On peut évaluer chacune des sous-populations de façon semi-quantitative et les unes par rapport aux autres par la cytométrie de flux.

L’immunité humorale (à médiation cellulaire)

Produits par la moelle osseuse, les lymphocytes B arrivent, via les ganglions, sur le lieu de l’infection. Ils y prolifèrent sous forme de clones capables de produire des anticorps spécifiques dirigés contre des sites moléculaires présents sur les agents étrangers (antigènes).
Ensuite certains de ces lymphocytes B vont se transformer en plasmocytes (cellules sécrétrices d’anticorps ayant une longue durée de vie) et l’autre partie se transformera en lymphocytes B mémoire.

Les anticorps et la  mémoire spécifique de l’immunité

Les anticorps produits lors de la réponse immunitaire sont des protéines qui circulent dans le sang.

  • Elles sont mesurables “en vrac”, on les repère par famille, notamment par leur taille : gammaglobulines, IgA, IgM, IgG.
  • On peut aussi les mesurer individuellement par des tests qui les reconnaissent spécifiquement selon la maladie qui les a généré. Le but est de vérifier que le patient a “rencontré” un agent infectieux précis, mais ces tests ne renseignement pas toujours sur l’activité actuelle de l’agent infectieux. Les anticorps sont sont dosés par des techniques immuno-enzymatiques.
  • Selon les infections, on peut identifier avec plus de précision, les différents antigènes de l’agent infectieux qui est à l’origine de la fabrication des anticorps en utilisant les techniques d’immuno-blots. Ces tests permettent parfois de déterminer l’espèce précise de la bactérie impliquée, et selon les cas, le stade de l’infection.
Et quels test pour les maladies vectorielles à tique (MVT) ?

Quelles analyses pour documenter la maladie de Lyme ?

consultez la page https://labo-barla.eu/tests-exploration-lyme-mvt/